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vendredi 25 novembre 2016

Le portage salarial... Acte 4 :) (suite et fin !!)












Hello Friends !

Avant ce "beau" we qui se prépare (c'est ironique bien-sûr si vous êtes sur la région parisienne)... voici  la suite de mon immmmennnnse expérience de la vie ! :)
Enfin... du moins, sur le portage salarial ! Et, encore une fois... promis, juré, craché !!! je n'ai pas d'action ou de stock option dans une, ou plusieurs, société(s) de portage !! Je vous fais "juste" part de mon expérience personnelle et pourrais entrer (encore plus) dans le détail en échanges "privés", si vous le souhaitez ! A votre dispo, quoiqu'il en soit.
Bon...

La formule, la formule, la formule !!! !! !!!! 




Je vous avais indiqué dans mon précédent article, que je vous fournirais une belle formule de calcul pour résumer (et simplifier...) toutes les belles phrases édictées vendredi. Eh bien... pour bien commencer cette semaine, je vous fournie cette formule magique ici :
Pour vous aider à calculer rapidement l’équivalence entre le salaire
net que vous souhaitez percevoir et le prix minimal de votre prestation,
appliquez la formule suivante :
S = Salaire net désiré. C = Total des cotisations (autour de 46 %).
P = Commission de la société de portage (de 3 à 15 %).
T = Total hors taxe minimal de votre prestation (hors frais professionnels)
S
P x C x 0,01 + 100 – C – P
T = x 100 T = €
Exemple pour 780 € de salaire net désiré et 8 % de commission :
780
8 x 46 x 0,01 + 100 – 46 – 8
T = x 100 = 1 570 €



Ensuite... et la TVA dans tout cela ?

S’agissant d’une prestation de services, on parle également de facturation hors taxes. La TVA, qui ne rentre évidemment pas dans vos revenus, se monte à 20 %. N’en tenez pas compte  pour fixer vos tarifs si votre activité vise des sociétés qui récupèrent cette taxe sur leurs  achats. En revanche, si vous vous adressez à des particuliers, il faudra la rajouter pour afficher des tarifs publics TTC ! Ne l'oubliez pas dans ce cas.

Concernant les pratiques usuelles en terme de tarifs journaliers...
Vous ne pouvez fixer un prix qui ne soit pas en phase avec les réalités du marché sur lequel vous développez votre activité ! Dans cette optique, même si la plupart des sociétés de portage salarial sont en mesure de vous conseiller, vous pourrez consulter utilement les sites  qui publient des offres d’emploi comme l’Apec, Monster.fr, Keljob.com, Cadremploi.fr, etc. Il en existe de nombreux qui balaient de larges secteurs d’activité et vous obtiendrez des infos sur les rémunérations proposées.
Vous pourrez également vous orienter vers des sites spécialisés dans le consulting tels que Emploiconsultant.fr ou Freelanceinfo.fr qui publient régulièrement des fourchettes de  rémunération et qui affiche parfois des CV assortis le plus souvent des prix à la journée.

Exemples de tarifs (HT) journaliers

- Administrateur de réseaux : 400 €
- Maquettiste PAO : 300 €
- Consultant formateur en ressources humaines : 500 €
- Directeur informatique : 800 €
- Attaché de presse : 450 à 550 €
- Consultant marketing senior : 900 €
- Consultant en organisation : 500 €
- Community manager : 200 €
- Formateur en bureautique : 350 à 450 €
- Auditeur informatique : 720 €


Et si vous vous posez la question des frais... Faites passer vos frais en portage : pas de charges, pas d’impôts ! Votre société de portage salarial tiendra compte de vos frais  professionnels selon leur montant réel.

2. Faire passer les frais en portage... pour profiter de cette option...
 
Pour exercer votre activité de porté, vous engagerez éventuellement des frais : forfait téléphonique, abonnement internet, fournitures, consommables, matériels, etc.
De la même manière, vous pourrez avoir besoin de faire un peu de publicité pour vous faire connaître (cartes de visite, flyers…) ou de recourir à un prestataire extérieur (conseiller en  communication, attaché de presse…). Enfin, en cas de déplacement, vous réglerez des  dépenses de carburant, de péages, de billets de train ou d’avion, sans compter les notes de restauration ou d’hôtellerie.
C'est un conseil...


3. DÉCOMPTEZ TOUS VOS FRAIS PROFESSIONNELS

Lorsque vous êtes salarié d’une entreprise, tous ces frais professionnels sont directement pris en charge par votre employeur : soit il les paye directement, soit il vous rembourse sur  présentation de la facture. Mais, dans tous les cas, ils n’apparaissent pas en haut de votre  bulletin de salaire (pas de charges sociales) et ne sont bien entendu pas pris en compte par le fisc (pas d’impôt). Encore heureux !
Alors pourquoi en serait-il autrement en portage salarial ? Un exemple : vous souscrivez un abonnement téléphonique à 30 € par mois, entièrement dédié à votre nouveau travail. Si vous utilisez vos salaires pour le payer, vous recourez à de l’argent sur lequel vous avez payé des cotisations sociales (80 % du salaire net environ) et, de surcroît, qui est imposable (par exemple à hauteur de 10 %). Soit un surcoût réel de 90 % ! Autrement dit, le forfait de  téléphone vous revient en réalité à… 57 € par mois !


4. COMMENT DISTINGUER FRAIS ET SALAIRES ?

Comme porté, vous pouvez distinguer à chaque paiement ce qui relève du salaire et des frais professionnels. Vous devez juste conserver les justificatifs de vos frais afin de les présenter à votre société de portage. Elle les déduira de votre chiffre d’affaires et vous les rétrocédera  sous forme d’une réversion et non de salaire. Certaines sociétés en limitent le montant pour le  contenir entre 20 et 30 % de votre rémunération, mais rien n’interdit d’aller au-delà si nécessaire (et toujours sous réserve de pouvoir justifier vos dépenses).
Comment la société de portage va-t-elle ensuite calculer votre salaire ? Simple : à partir de  votre chiffre d’affaires hors taxes, après avoir soustrait sa commission, elle va vous reverser  vos frais directement (sans charges). Le reliquat servira de point de départ pour établir votre  bulletin de salaire.


5. QUELLES CONSÉQUENCES ?

Imaginez que vous avez réalisé un chiffre d’affaires hors taxes de 1 000 €. Après la  commission de 10 % de votre société de portage, il vous reste 900 € desquels vous déduisez  200 € de frais. Votre salaire net sera calculé sur cette base de 700 €, soit 377 € au final (avec 46,2 % de charges sociales).

Mais vous encaisserez en fait 577 € (377 + 200) dont « seulement » 377 € seront retenus par le fisc pour votre impôt sur le revenu. Voyez maintenant le résultat obtenu pour le même chiffre d’affaires et les mêmes taux de commission et de charges, mais cette fois sans déduction de  frais. Il ne vous resterait alors que 484 € de salaire net, de surcroît entièrement imposable.

Sans hésitation donc !! Foncez transmettre vos frais :)


6. COMMENT SE TERMINE LE CONTRAT ?

La fin du contrat de travail est importante : elle décide de votre indemnisation par Pôle Emploi.
Lorsque le porté souhaite cesser son activité, notamment pour bénéficier de  l’allocation chômage, une question se pose : qui prend l’initiative de se séparer de l’autre ? Le porté, ou son patron ? Autrement dit, vous… ou vous ? Posée ainsi, la question est évidemment  saugrenue. Mais vis-àvis de Pôle Emploi, elle est de la plus haute importance. Explication…  Officiellement, vous êtes salarié de la société de portage. Pour bénéficier d’une couverture  chômage, il faut que vous perdiez votre emploi de manière involontaire (la démission ne donne pas droit au chômage). Lorsqu’il s’agit d’un ou plusieurs CDD arrivant à terme, pas de souci : le cumul de vos contrats permettra à Pôle Emploi de calculer vos droits.



7. COMMENT VOUS VIRER ?

En revanche, si vous êtes en CDI, les choses se compliquent. Car, pour prétendre à une  indemnisation, il faudrait que votre employeur vous licencie pour raisons personnelles, pour raisons économiques, etc. Mais il ne le fera pas. Ou, plus exactement, il va consulter votre véritable patron, c’est-à-dire vous ! Et vous n’allez évidemment pas vous auto-sanctionner… Alors que faire ?
Une solution : « Vous pouvez demander une rupture conventionnelle. Dans ce cadre, vous avez droit à l’allocation-chômage comme tout salarié, et pouvez prétendre à une prise en  charge. » La rupture conventionnelle est un accord par lequel l’employé et son employeur décident de se quitter à l’amiable. Et, dans ce cas, Pôle Emploi ouvre effectivement ses portes  au salarié, sous réserve bien entendu qu’il compte suffisamment de jours de boulot derrière  lui. Problème néanmoins : dans le cadre d’une rupture conventionnelle, le salarié a droit à une indemnité. Or le secteur du portage n’échappe pas à cette obligation. Qui va payer ? Vous !


8. AUTOFINANCEZ VOTRE RUPTURE DE CONTRAT

Autrement dit, vous devez garder un peu d’argent en tant que patron… pour vous verser une indemnité en tant que salarié. Véridique ! Combien ? Après deux ans d’ancienneté, l’indemnité prévue par la réglementation (Code du travail et Convention collective Syntec qui s’applique  dans le secteur du portage) est égale au tiers d’un mois de salaire par année de présence (et à un cinquième pour moins de deux ans d’ancienneté). Lorsque les salaires sont variables d’un mois sur l’autre, on retient la moyenne des douze derniers. l Par exemple, un porté cadre percevant 2 400 € brut par mois en moyenne et souhaitant rompre son CDI au bout de cinq  ans, devra « se » verser une indemnité de 4 000 € (2 400 ÷ 3 x 5) pour financer lui-même son départ. La société de portage lui fera alors signer une rupture conventionnelle et lui enverra  son indemnité ainsi que l’attestation destinée à Pôle Emploi. Ni vu ni connu !

Pour finir... quelles sont les Conditions minimales ? (Pôle-emploi....)

Pour ouvrir vos droits à l’Allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) de Pôle Emploi, vous  devez avoir travaillé suffisamment longtemps : si vous avez moins de 50 ans, il faut avoir cumulé 122 jours de contrats (ou 610 heures de travail) au cours des 28 derniers mois.  Au-delà de 50 ans, les minima nécessaires restent les mêmes (122 jours ou 610 heures), mais vous pouvez remonter sur les 36 derniers mois. Le montant de l’allocation dépend quant à lui directement des salaires que vous avez perçus avant de vous inscrire.

Voili, voilou !!!!! J'en ai fini !!!
Est-ce que ceci vous a paru clair ? Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à me contacter !! Si oui... bah, j'en suis heureux ! Car le but de ma démarche d'écriture ici est bien de pouvoir vous rendre service en vous faisant partager mes expériences ! Et vous remarquerez que je ne vous donne pas d'adresse de sociétés de portage, car, d'une part, il y en a profusion sur le net et, d'autre part, cela me permet de vous démontrer que je ne suis pas "vendeur" de solutions spécifiques !

So... je me retourne à mes compositions publicitaires musicales (j'ai presque fini !!). 

Bonne journée à toutes et tous !

Bises
J. Parker


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